Avis publique Parlons Sports avec Kevin Bissonnette L'Astro-Blog La Météo

vendredi, mai 28, 2010

Corvette: consultations Russie-Corée Nord sur une situation "dangereuse"

La Russie et la Corée du Nord ont mené vendredi des consultations sur une situation "dangereuse" dans la péninsule coréenne après le naufrage de la corvette sud-coréenne Cheonan, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexeï (bien Alexeï) Borodavkine, et l'ambassadeur nord-coréen à Moscou, Kim Yong Jae, "ont échangé des vues sur un développement dangereux de la situation dans la péninsule coréenne après le naufrage de la corvette sud-coréenne Cheonan", selon un communiqué du ministère.

"Les deux parties ont souligné la nécessiter d'éviter l'escalade dans la régions et se sont dites prêtes à poursuivre des consultations pour trouver des solutions à la crise nord- coréenne", selon la même source. Une enquête internationale a conclu que le naufrage de la corvette de 1.200 tonnes, survenu le 26 mars près de la frontière maritime avec la Corée du Nord et qui a fait 46 morts, était dû à un tir de torpille d'un sous-marin nord-coréen. Pyongyang dément toute implication. Ces conclusions ont suscité de nouvelles tensions dans la péninsule coréenne, la Corée du Nord rompant toutes ses relations et les communications avec le Sud et abrogeant un accord de non-agression. Pyongyang affirme que sa mise en cause équivaut à une déclaration de guerre.

Le président Dmitri Medvedev a décidé mercredi de dépêcher en Corée du Sud une équipe d'experts russes pour se pencher sur les résultats de l'enquête internationale sur le naufrage La Russie participait à des pourparlers à six sur le nucléaire nord-coréen entamés en août 2003 avec la Corée du Nord, la Corée du Sud, la Chine, le Japon et les Etats-Unis. En avril 2009, Pyongyang a claqué la porte des discussions sur sa dénucléarisation après un tir de missile controversé sanctionné par le Conseil de sécurité de l'ONU.

samedi, mai 22, 2010

Petite vengeance russe face au Canada

Allemagne - Un championnat mondial de hockey à oublier pour le Canada a pris fin avec un revers de 5-2 contre les Russes en quarts de finale, jeudi.

La Russie mettait fin aux espoirs canadiens de médaille d'or pour la troisième année de suite. La jeune équipe canadienne a perdu quatre de ses cinq derniers matches, ne franchissant pas les quarts de finale pour la première fois depuis 2002.

"Vous voulez gagner, et c'est décevant quand ce n'est pas ça qui arrive, a dit l'attaquant Steven Stamkos. Ça laisse un goût amer."

"Je pense que la différence dans le match a été que les Russes ont profité d'un haut pourcentage de leurs chances, contrairement à un très bas pourcentage du même genre de notre côté," a dit l'entraîneur canadien, Craig MacTavish.

Les Canadiens s'amenaient comme largement négligés face à des Russes comptant sur 14 des joueurs ayant participé aux Jeux de Vancouver. Le Canada n'en avait qu'un seul, soit Corey Perry.


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Evgeni Malkin, deux fois, Maxim Afinogenov, Pavel Datsyuk et Sergei Fedorov ont marqué pour les Russes (6-0); tous étaient d'ailleurs aux Olympiques. La réplique du Canada (3-4) est venue de John Tavares et Matt Duchene.

Après quelques incidents durant la partie, l’intensité a monté d’un autre cran au dernier tiers. Steve Downie a même jeté les gants pour s’en prendre à Fedorov qui venait de lui asséner un double-échec près du visage.

"Nous avons offert une très bonne opposition et nous sommes restés dans le match, a dit le capitaine canadien, Ray Whitney. Nous avons peut-être pris quelques mauvaises pénalités en laissant nos émotions nous dominer, mais nous n'avons jamais arrête de nous battre."

L'équipe du d.g. Mark Messier n'a pas généré beaucoup d'attaque lors des matches les plus importants. Le Canada n'a totalisé que cinq buts lors de ses quatre revers, ce qui a mis beaucoup de pression sur le gardien Chris Mason, qui a lui-même paru faible à certains moments.

Fedorov a donné les devants 4-0 aux siens à 7:31 en troisième période. Tavares a ensuite privé Semyon Varlamov d'un jeu blanc à 13:52 avec son septième but de la compétition, un sommet dans le club canadien. Malkin a marqué dans un filet désert, puis Duchene a complété en fin de rencontre.

Tavares et Duchene sont parmi les jeunes joueurs que Hockey Canada a invités dans l'espoir que l'expérience leur soit bénéfique en vue des Jeux de Sotchi, dans quatre ans. Le temps dira si la stratégie va rapporter.

"En rétrospective, l'une des choses auxquelles j'aurais consacré plus de temps, ce serait de m'assurer que nos joueurs soient conscients de ce qu'est un championnat mondial, a dit Messier. Surtout avec une jeune équipe qui n'a pas beaucoup d'expérience, de bien leur inculquer à quel point c'est difficile de gagner ce tournoi-là."

Du côté russe, la victoire offrait une certaine consolation pour la défaite de 7-3 aux mains du Canada en quarts de finale, lors de la récente Olympiade. Cependant, comme le capitaine Ilya Kovalchuk l'a dit avant le match, ce revers olympique restera à l'esprit des Russes jusqu'aux Jeux de 2014.

samedi, mai 08, 2010

La Russie célèbre le 9 mai avec les Alliés

L'armée russe défilera pour la première fois avec des troupes françaises, britanniques, américaines et polonaises, dimanche à Moscou.

De Staline à Brejnev en passant par Kroutchev, tous les dirigeants soviétiques qui ont passé en revue les troupes de l'Armée rouge depuis la victoire de 1945 pourraient se retourner dans leurs tombes à la vision du spectacle qu'offrira ce dimanche la commémoration du 65e anniversaire. Sur la place Rouge à Moscou défileront pour la première fois au côté des troupes russes d'autres unités étrangères qui ont contribué à la chute du IIIe Reich. Au moment où des signes de dégel politique se manifestent à Moscou, un mois après la signature de l'accord Start de désarmement avec les États-Unis, la Russie tente de mettre l'histoire du deuxième conflit mondial au service de sa diplomatie. Précédé par un interminable matraquage télévisuel, l'événement va culminer, dimanche matin, avec la présence, dans ce lieu emblématique de la mémoire nationale, de troupes françaises, britanniques, américaines et polonaises, aujourd'hui membres de l'Otan. Toutes défileront derrière les soldats des douze pays de la CEI (ex-soviétiques).

Paris «exportera» son régiment Normandie-Niémen, symbole militaire de la fraternité franco-russe. Les forces britanniques et américaines seront respectivement représentées par le bataillon du régiment de la garde du pays de Galles et par le deuxième bataillon du 18e régiment d'infanterie, premier à débarquer en Normandie le 6 juin 1944. Récemment, Moscou et Washington ont vanté «l'esprit de l'Elbe», ce fleuve sur lequel les troupes soviétiques et américaines ont établi la jonction le 25 avril 1945, l'élevant au rang de symbole de leur nouveau partenariat bilatéral. Le Kremlin en profite pour dénoncer les méfaits du stalinisme et rappeler à son opinion publique que l'URSS n'a pas triomphé seule du régime hitlérien. Le défi est énorme : selon un sondage du centre indépendant Levada, 8% seulement des Russes assimilent le 9 mai à une fête de tous les pays alliés. «Nous rendons hommage à tous les soldats de la coalition qui ont péri sur les champs de bataille», a insisté l'intendant du Kremlin, Vladimir Kojine.

Aller-retour de Sarkozy
Néanmoins, les partenaires de la Russie ne sont pas tous convaincus par son initiative hybride. Barack Obama et le premier ministre britannique en sursis, Gordon Brown, ne viendront pas à Moscou, même si un membre de la famille royale y est attendu. Le président chinois, Hu Jintao, le président polonais par intérim, Bronislaw Komorowski, Angela Merkel, Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy seront présents, mais le chef de l'État français ne fera qu'un aller-retour dans la capitale russe. L'Élysée a décliné une proposition du président Dmitri Medvedev de discuter en marge des cérémonies de son projet de création d'un espace de sécurité collective.

Au sein de l'ancienne sphère d'influence soviétique, le résultat est également mitigé. L'un des trois pays Baltes - la Lituanie- ne sera pas représenté, tandis que l'indésirable président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, n'a pas été invité. Du côté de la CEI, ses États membres devraient être représentés le 8 mai pour un sommet informel réduit à sa dimension protocolaire. Si Moscou et Kiev sont en pleine lune de miel, en revanche, les présidents moldave et biélorusse, Mihaï Ghimpu et Alexandre Loukachenko, sont en froid avec leur ancienne puissance tutélaire. Bien que ces pays aient payé un lourd tribut à la guerre, les séquelles du communisme y restent plus vivaces que le souvenir partagé de la victoire.

Les Têtes à claques à la recherche d'un diffuseur

Michel Beaudet, le père des Têtes à claques, se cherche un diffuseur pour donner une nouvelle vie aux personnages qu'il a créés. Il aimerait les voir à la télé. «Je pense qu'on a fait le tour des petits clips», a dit Michel Beaudet au Journal de Montréal. Il a déjà tracé les grandes lignes d'une série de 13 épisodes d'une demi-heure qui mettrait en vedette ses colorés bonshommes. Dans chaque tranche, on y raconte une histoire complète.

Il a proposé son projet à Télétoon, qui l'aurait diffusé à l'automne 2010 ou l'hiver 2011. La chaîne n'avait toutefois pas suffisamment d'argent pour financer l'aventure, dit M. Beaudet au quotidien. «C'était juste en français, je ne pouvais pas le faire en anglais, et ça coûtait trop cher. En novembre, on s'est rendu compte qu'on s'en allait vers une impasse», explique-t-il. Télétoon diffuse une émission des Têtes à claques sauf qu'il s'agit de clips déjà présentés dans Internet.

Radio-Canada, qui avait également démontré de l'intérêt pour une nouvelle émission mettant en vedette les personnages de Michel Beaudet, a finalement reculé. «Radio-Canada a eu moins d'argent qu'elle pensait avoir et ils ont décidé de financer des idées qui leur appartiendraient à 100 %», dit-il au quotidien. «Je vais continuer à écrire le projet, même si je n'ai pas le financement», explique M. Beaudet au journal. Le créateur tentera également de trouver un nouveau diffuseur et de monter un plan de financement différent pour son émission. Il prévoit aussi tourner un pilote. Au sommet de sa popularité, en hiver 2007, le site Web des Têtes à claques attirait près de 3 millions de visiteurs par mois. Il en attire aujourd'hui environ 800 000.