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samedi, septembre 29, 2007

La hausse de l’euro coûte cher

Oui, la hausse de l’euro pénalise les exportations européennes. Quand celles-ci sont déjà plus chères que les produits comparables hors d’Europe, le handicap devient alors quasi insurmontable. A moins d’être compensé par des subventions qui permettent de ramener les exportations européennes au prix des concurrents. Un tel mécanisme existe au profit des exportations agricoles européennes, subventionnées par le budget communautaire sous l’appellation de « restitutions ». Naturellement, plus le différentiel prix européen/prix mondial est élevé, et plus ces compensations sont sollicitées. C’est ce qui se produit avec la hausse de l’euro. Le mécanisme est simple. Les restitutions sont versées aux exportateurs de produits agricoles pour compenser l’écart entre le prix communautaire, en général plus élevé que le prix mondial, et ce dernier. Quand le marché mondial est à 100 (euros/dollars) et que le produit européen est à 110, l’exportateur reçoit une restitution de 10 qui lui permet de vendre à l’extérieur de l’Union européenne. Le mécanisme se complique avec la prise en compte des facteurs monétaires. Le négoce international est en dollars, alors que le prix communautaire est en euros. Ainsi, l’écart avec le prix mondial en dollars peut changer du seul fait des variations de parité. Avec une hausse de 10% de l’euro par rapport au dollar, le prix en dollars du produit européen passe à 121 (110 plus 10%), et l’exportation devient alors impossible sans augmentation de la restitution. La situation est plutôt embarrassante pour la Commission. Les restitutions sont extrêmement critiquées par nos compétiteurs et sont au centre des négociations commerciales internationales. Or, toute hausse de l’euro conduit la Commission à augmenter les subventions... Une augmentation de 1 centime d’euro par rapport au dollar entraîne une augmentation des restitutions de 25 millions d’euros. Une augmentation de l’euro de 10% se traduit donc par un surcoût de 250 millions d’euros.

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vendredi, septembre 28, 2007

Serbes et Kosovars seulement d'accord pour se revoir

Serbes et Kosovars sont restés campés sur leurs positions lors de pourparlers directs à New York sur le futur statut de la province indépendantiste du Kosovo. Les deux parties sont toutefois convenues de se retrouver en octobre à Bruxelles. "Belgrade a présenté sa vision d'une autonomie substantielle pour le Kosovo à l'intérieur des frontières serbes. Pristina a présenté sa vision d'une relation d'amitié et de coopération entre deux pays indépendants", a reconnu Wolfang Ischinger, le négociateur européen de la troïka (Russie, Union européenne et Etats-Unis). Ce face-à-face entre Serbes et Kosovars, au siège de la représentation de l'UE à New York, était le premier depuis que les pourparlers sont chapeautés par la troïka et le troisième depuis 2005. La troïka a été constituée après que la Russie, alliée traditionnelle de la Serbie, a empêché l'adoption au Conseil de sécurité d'une résolution favorable à une indépendance du Kosovo sous contrôle international, préconisée au début de l'année par le médiateur de l'ONU Martti Ahtisaari. Elle a jusqu'au 10 décembre pour mener à bien une ultime tentative de médiation et trouver un compromis qui convienne aux deux parties.

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dimanche, septembre 23, 2007

La troublante ascension de l’Opus Dei

Par une politique de nominations épiscopales qui ne tient guère compte des souhaits exprimés par les Eglises locales, Jean Paul II mène son entreprise de restauration, utilisant tous les moyens à sa disposition : doctrinal, disciplinaire et surtout autoritaire, avec l’aide d’un certain nombre de mouvements « musclés » traditionalistes, souvent sectaires et politiquement à droite, tout à sa dévotion.

Ils font partie du « renouveau charismatique » ou ont pour noms : Comunione e Liberazione, organisation italienne née dans les années 70 ; les Focolari, mouvement lancé en 1943 à Trente ; le Néocatéchuménat, fondé à Madrid en 1964 ; les Légionnaires du Christ, groupe ultra-secret constitué au Mexique dans les années 40, et surtout l’Opus Dei (l’« Œuvre de Dieu »). Ce dernier mouvement fut créé en 1928 par le Père Escriva de Balaguer. L’Opus Dei, qui jouit de l’appui inconditionnel de l’évêque de Rome, s’infiltre dans tous les échelons de la hiérarchie catholique. Est-il l’arme secrète du pape dans la reconquista catholique ou Jean Paul II est-il le prisonnier inconscient de cette « mafia blanche » dans sa propre conquête du pouvoir ?

Le président Jacques Chirac a-t-il nommé des membres de l’Opus Dei au gouvernement de M. Alain Juppé ? La question peut paraître saugrenue, sachant le peu d’attrait du fondateur du RPR pour la « chose cléricale », mais la composition du gouvernement devait satisfaire les nombreuses composantes de la droite française qui avaient soutenu la candidature du maire de Paris, dont le puissant lobby catholique conservateur. Si on a souligné la proportion relativement élevée de femmes dans ce cabinet - douze ministres ou secrétaires d’État sur quarante-deux membres -, on a moins relevé la coloration bien-pensante de ces ministres.

Mme Colette Codaccioni, ministre de la solidarité entre les générations, mère de cinq enfants et ancienne sage-femme, se définit comme « chrétienne et pour l’éducation à la vie » ; Mme Elisabeth Dufourcq, secrétaire d’État à la recherche, est l’auteur d’une thèse sur les congrégations religieuses féminines, dont elle a tiré un livre intitulé Les Aventurières de Dieu ; Mme Anne-Marie Idrac, secrétaire d’État aux transports, est la fille de l’un des pères fondateurs du Mouvement républicain populaire (MRP), parti catholique, et militante elle-même de leur héritier : le Centre des démocrates sociaux (CDS) ; et Mme Françoise de Veyrinas (CDS), secrétaire d’État aux quartiers en difficulté, est issue d’une famille toulousaine catholique militante.

On peut s’interroger sur l’entrée au gouvernement et dans les cabinets de deux personnes « proches » sinon membres de l’Opus Dei : M. Hervé Gaymard, secrétaire d’État aux finances, et son épouse, Mme Clara Lejeune-Gaymard, directeur de cabinet de Mme Colette Codaccioni, fille du professeur Jérôme Lejeune (décédé en 1994), fondateur du mouvement antiavortement Laissez-les vivre, nommé par Jean Paul II au Conseil pontifical pour la famille et membre de l’Opus Dei. Un autre gendre du professeur Lejeune, le philosophe Jean-Marie Meyer, ne cache pas son appartenance à l’Œuvre. Il est également membre du Conseil pontifical de la famille. Selon la revue catholique Golias (1), « la fille et le gendre du professeur Lejeune sont à l’Opus Dei », et l’affirmation est reprise par la revue Maintenant : « Jacques Chirac a placé l’opusien Hervé Gaymard [député de la Savoie] dans son équipe de campagne présidentielle. »

Qu’il soit impossible de vérifier n’est guère surprenant : le mouvement cultive le secret depuis ses origines. Dans les constitutions (secrètes) rédigées en 1950, l’article 191 précise : « Que les membres numéraires et surnuméraires sachent bien qu’ils devront toujours observer un silence prudent quant aux noms des autres associés ; et qu’ils ne devront jamais révéler à quiconque qu’ils appartiennent eux-mêmes à l’Opus Dei. » Lorsque les constitutions furent connues (2), devant les critiques répétées, de nouveaux statuts furent rédigés en 1982 où on peut lire (article 89) : « [Les fidèles de la Prélature] ne participeront pas collectivement aux manifestations publiques de culte comme les processions, sans pour autant cacher qu’ils appartiennent à la Prélature. »

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La Belgique a accru son taux d'endettement

Le taux d'endettement à long terme de la Belgique s'est accru en 2007 par rapport à l'année précédente alors que pour la plupart des pays, le taux d'endettement simulé a baissé, selon les dernières simulations de Standard & Poor's (S&P) publiées jeudi. Cette augmentation s'inscrit dans le cadre du vieillissement rapide de la population dans les pays développés qui représente un défi en terme de solvabilité à long terme des finances publiques. L'étude de S&P porte sur l'évolution de la dette de 32 pays développés à l'horizon 2050, compte tenu de l'évolution démographique.

Si la majorité des Etats ont réussi à améliorer leurs perspectives en matière de finances publiques, seuls les taux de la Belgique, de l'Autriche, de la Suède, de la Slovénie, de la Slovaquie et de la Lituanie ont connu un accroissement par rapport à l'année passée, relève le rapport. Ceci dit, l'agence de notation n'envisage pas de modifier sa cote attribuée à la Belgique (AA+) qui est d'ailleurs inchangée depuis 1998, selon un porte-parole de S&P. Malgré le fait que des réformes ont été menées en matière de dépenses liées au vieillissement de la population ces dernières années, elles sont insuffisantes pour maintenir les finances publiques stables à long terme, constate S&P. Selon l'agence, quasiment l'ensemble des pays vont faire face à une sérieuse détérioration des finances publiques au cours de la prochaine moitié du siècle à cause de ces changements démographiques à moins que les programmes de sécurité sociale et autres dépenses liées au vieillissement soient réformés, poursuit-elle. Sans mesures mises en place par les Etats, la dette de certains pays comme la France, l'Espagne et le Royaume-Uni pourrait atteindre 150% du PIB en 2050 alors que d'autres pays comme la Scandinavie, les pays baltes, le Canada, l'Australie et la Nouvelle Zélande, devraient se distinguer de la moyenne et être capables de maintenir un niveau de dette inférieur ou égal à 100% du PIB. La simulation annuelle a été réalisée pour la première fois l'an dernier.

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Les démissions s'accumulent à Saint-Théodore

Deux noms viennent de s'ajouter à la longue liste de démissions à la municipalité de Saint-Théodore d'Acton. La conseillère Nathalie Gareau et la secrétaire-trésorière adjointe, Sylvia Ouellette, ont décidé de quitter le bateau la semaine dernière. Ces deux départs s'ajoutent à ceux du conseiller Guy Bond et de la directrice générale France Desjardins, qui ont tous deux démissionné au début de l'été. Si tous ces départs soulèvent bien des questions, les principaux intéressés se font plutôt avares de commentaires. Seule Mme Ouellette a accepté d'expliquer brièvement sa démission au journal La Pensée.

« Je ne veux pas entrer dans les détails, mais on sait tous la saga qui se passe. Le conseil est divisé et certains sont plus forts que d'autres », indique-t-elle simplement. Mme Ouellette ajoute être déçue des répercussions de cette situation sur l'image de la municipalité. « Je trouve désolant de voir ce qui se passe et je n'étais plus à l'aise là-dedans, mentionne-t-elle. Ça fait une mauvaise publicité pour la municipalité. En tant qu'employés, les gens que nous rencontrons nous en parlent, nous nous faisons achaler tout le temps et je n'étais plus capable d'endurer ça. Nous sommes étiquetés dans toute cette histoire et je ne voulais plus de cette étiquette. Comme employée et en tant que citoyenne, je n'étais plus à l'aise là-dedans. Je ne sais pas si quelqu'un va se réveiller. » On se souviendra que les deux inspecteurs municipaux, Claude Côté et Michel Fluet, avaient également démissionné en mars dernier, parce qu'ils en avaient assez d'être la cible du conseiller Yves-Marie Sénamaud. Sur son site Internet personnel, ce dernier accusait l'administration de sa municipalité de ne pas faire son travail dans le secteur de la voirie, notamment en ce qui a trait au déneigement.

L'ancien conseiller André Desmarais a également subi les foudres de M. Sénamaud sur Internet lors de la course à la mairie à l'automne dernier. Victime de remarques injurieuses, M. Desmarais avait finalement décidé de se retirer de la course, laissant ainsi la voie libre à l'actuel maire Jean Gauthier. Celui-ci assure d'ailleurs que ni lui ni le conseil ne sont responsables de ces nombreux départs. « Il est difficile de commenter les deux derniers départs puisqu'ils ne sont pas encore passés publiquement au conseil, mais on ne peut pas empêcher les gens de faire des choix. Tout ce que je peux vous dire, c'est que le conseil et le maire n'ont rien à se reprocher. Les gens font des choix et il faut les respecter. » Il ajoute que l'objectif du conseil est de former une équipe. « La volonté du maire et du conseil, c'est de créer l'équipe la plus homogène possible. Les gens embarquent ou n'embarquent pas, il n'y a aucune coercition pour qu'ils embarquent. C'est leur décision. »

Nouvelle conseillère
Par ailleurs, le conseiller Guy Bond a été officiellement remplacé vendredi. Suite à la période de mise en candidature, une seule personne a démontré de l'intérêt pour le poste. C'est donc dorénavant Renée Ménard qui occupera le siège du conseiller #1. Courtière en assurances et planificatrice financière, Mme Ménard a notamment été directrice de la Chambre de commerce d'Acton et impliquée au sein de la Corporation de développement économique. En affaires depuis 1992, elle s'est installée sur une fermette à Saint-Théodore en 2002. « J'avais déjà songé à m'impliquer en politique municipale, parce que je pense que pour bâtir un Québec meilleur et une meilleure planète, il faut que les citoyens s'impliquent et ça commence dans les municipalités », indique-t-elle. Mme Ménard croit également que les problèmes de Saint-Théodore sont maintenant terminés. « Je pense que c'est maintenant la fin du mouvement à Saint-Théodore, que la roue vient d'être tournée. Le passé c'est le passé, il faut aller de l'avant et ne pas répéter les erreurs du passé. J'ai l'intention de travailler en équipe, car en équipe il y a toujours moyen de trouver des solutions. Un très bon maire est rentré, c'est un gars d'équipe. Nous vivons dans un monde de changement et il faut aller de l'avant », conclut la nouvelle conseillère.

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jeudi, septembre 20, 2007

Amsterdam paie pour nettoyer son Quartier rouge

La ville d'Amsterdam a annoncé qu'elle allait s'impliquer financièrement pour nettoyer son Quartier rouge. Elle entend aider au rachat de vitrines de prostituées, une attraction pour des millions de touristes. La municipalité considère l'endroit comme un lieu d'esclavage moderne et un repaire du crime organisé. Elle a décidé de débloquer jusqu'à 15 millions d'euros pour participer au rachat de 51 vitrines, qui devront être reconverties en logements ou en commerces. La décision de la municipalité a toutefois suscité des critiques. "Si les vitrines ferment, les femmes seront cachées ailleurs, et ni nous, ni les services de santé ne pourront les atteindre", a expliqué l'association de défense des prostituées De Rode Draad. "Depuis la libéralisation de la prostitution en 2000, les choses ont bien changé", a assuré le maire de la capitale, Job Cohen. "La loi porte sur la prostitution volontaire, mais aujourd'hui on a affaire à du trafic de femmes, de l'exploitation, et à toutes sortes d'activités criminelles", a-t-il expliqué. "Il ne s'agit pas de chasser la prostitution du Wallen, mais de lutter contre la criminalité", a-t-il insisté.

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vendredi, septembre 14, 2007

La France se rapproche de l'OTAN

L'OTAN est prête à débattre d'un retour complet de la France dans ses instances, 41 ans après la décision de Paris de quitter les structures militaires intégrées de l'Alliance, a-t-on appris hier de sources autorisées à Bruxelles. Le 27 août dernier, à l'occasion de la conférence des ambassadeurs, le président Nicolas Sarkozy a dessiné les contours d'une nouvelle relation entre la France et l'OTAN, soulignant qu'«opposer la défense européenne et l' OTAN n'[avait] aucun sens» et plaidant pour «une Europe de la défense indépendante» et «une Alliance atlantique où nous prendrions toute notre place».

Mardi, s'exprimant lors de l'Université de la défense, à Toulouse, le ministre de la Défense, Hervé Morin, a dit «[sa] conviction que l'Europe de la défense ne progressera pas si nous ne changeons pas de comportement politique au sein de l' OTAN» et expliqué, à titre personnel, que «jamais nous ne ferons progresser l'Europe de la défense si nous ne clarifions pas notre position dans l'OTAN». La France reste membre de l'Alliance atlantique mais s'est retirée en mars 1966 de ses structures intégrées de commandement. Le général Charles de Gaulle avait auparavant refusé de fondre les forces de défense aérienne de la France au sein du système OTAN et de laisser les États-Unis établir des sites de lancement de missiles nucléaires en France. En conséquence, le quartier général de l'OTAN avait été déménagé de Paris à Bruxelles.

«Toute initiative de la France visant à l'impliquer davantage, à la ramener dans la structure militaire intégrée, ne pourrait être que saluée par l'OTAN», a déclaré le porte-parole de l'Alliance, James Appathurai. «Il s'agirait d'une décision souveraine. Nul autre ne pourra prendre de décision si un pays -- et ce pays serait la France -- ne la met pas sur la table», a dit un autre responsable de l'OTAN. La France a partiellement réintégré l'Alliance dans les années 90, le président Jacques Chirac détachant 120 officiers dans les structures de commandement de l'OTAN en Belgique et aux États-Unis et participant notamment à des exercices communs de l'Alliance.

Mais elle reste absente des réunions du comité des plans de défense et du groupe des plans nucléaires, rattachés au secrétariat général, et cette absence, selon Hervé Morin, la pénalise. «La France est de fait dans l'OTAN, elle en est un bon élève, mais nous n'en tirons pas tous les bénéfices, notamment en matière d'influence et dans les postes de commandement», a-t-il dit à Toulouse. Au siège de l'OTAN, des diplomates rappellent que la France vient de prendre le commandement des 16 000 soldats déployés par l'Alliance au Kosovo et qu'elle a assumé un rôle de commandement en Afghanistan. Paris pourrait chercher à obtenir l'assurance, non seulement de la part des États-Unis mais aussi de ses partenaires européens les plus atlantistes, comme la Grande-Bretagne et la Pologne, que son retour dans l'OTAN ne porterait pas atteinte à la construction d'une Europe de la défense.

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jeudi, septembre 13, 2007

Assistance record au Théâtre de la Dame de coeur

La saison 2007 a été exceptionnelle pour le Théâtre de la Dame de coeur à Upton. La nouvelle production, « Les dinosaures ne savent pas lire », a attiré plus de 18 000 spectateurs au cours de l’été, ce qui représente un taux d’occupation de la salle de 102 %! « Statistiquement parlant, c’est la plus grosse année de l’histoire du théâtre, indique le directeur administratif du théâtre, Michel Deslauriers. Nous avons été obligés d’ajouter des chaises pour plusieurs représentations. Le décor étant sur 180 degrés, nous pouvions ajouter des places à la configuration originale de la salle, qui compte normalement 396 sièges. » Le théâtre a tout de même dû refuser beaucoup de personnes, presque deux salles complètes, faute d’espace.

Selon lui, la clé du succès cette année réside dans le fait que le spectacle était plus familial qu’à l’habitude. « De par l’histoire et les personnages qui évoluent dans le quotidien de la vie, nous avons découvert un créneau beaucoup plus familial, précise-t-il. Il y avait beaucoup plus d’enfants dans la salle et c’est ce qui a fait la différence. Avec le mot dinosaure dans le titre, on allait chercher les enfants en partant. » En effet, même si l’histoire est un peu complexe à comprendre pour les plus jeunes, Fausosaure, l’immense ami imaginaire du personnage principal, a su charmer les coeurs des tout-petits. « C’est vraiment lui qui a damé le pion à toute la production, mentionne M. Deslauriers. Quoique plusieurs enfants ont aussi beaucoup aimé M. Scrabble et les petits personnages. »

M. Deslauriers ajoute que les commentaires du public sur la production ont été extrêmement positifs. « Les gens nous ont dit qu’ils oubliaient que c’étaient des marionnettes qui étaient devant eux, tellement les gens qui les manipulent font un travail remarquable. » « Nous avons reçu un courriel d’une famille de trois générations qui est venue voir la pièce et ce qu’ils ont écrit est très représentatif des commentaires que nous avons eus tout l’été, ajoute Solange Laroche. Ils nous disent que c’est la production la plus achevée et la plus émouvante qu’ils ont vue au Théâtre de la Dame de coeur. » Le succès de la saison, en plus d’avoir des retombées importantes sur le tourisme et l’économie de la région, occasionne des retombées exceptionnelles pour l’avenir du théâtre. « Plusieurs directeurs d’école sont venus voir la pièce et maintenant, la tournée dans les écoles est en très grande demande, tout comme le CIMBAD, mentionne M. Deslauriers. Nous allons devoir mettre sur pied deux équipes d’animation, une en tournée et une au CIMBAD. Nous allons même aller sur la Côte-Nord pendant une semaine, peut-être deux. » Mais pour Michel Deslauriers, pas question de se laisser bercer par le succès de la pièce et de diminuer les efforts l’an prochain.

« Il n’y a jamais rien d’acquis, lance-t-il. En tourisme et en culture, il ne faut pas s’asseoir sur ses lauriers. Il faut toujours continuer à travailler et à aller de l’avant. De succès en succès, nous sommes maintenant amenés à nous questionner sur des développements futurs. Il faut retourner aux planches à dessin, pour voir où on en est, où on s’en va et ce qu’il faut faire. Il y a donc des projets dans l’air, mais je ne peux pas en parler davantage pour l’instant. » Il ajoute d’ailleurs qu’un tel succès est une source de motivation pour l’équipe de théâtre. « Ça nous encourage à nous dépasser encore plus. Et pour nous, ce qui est très important, c’est que ça vient justifier la confiance dont la région a fait preuve envers nous depuis 30 ans. Plus il y a de gens qui viennent au théâtre, plus il y a des gens qui se promènent dans la région et meilleur c’est pour les affaires et le tourisme dans le milieu. Nous sommes très contents », conclut Michel Deslauriers.

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jeudi, septembre 06, 2007

Adieu Pavarotti

La voix de Luciano Pavarotti s'est tue. Le célèbre ténor italien est décédé jeudi à l'âge de 71 ans. Les hommages - chanteurs, chefs d'orchestre, directeurs d'opéras, hommes politiques - ont afflué du monde entier. Pavarotti, qui avait été opéré d'un cancer du pancréas en 2006, est mort dans sa propriété à la périphérie de Modène, dans le nord de l'Italie. «Il voulait mourir à la maison. Je l'avais vu la semaine dernière, il était très éprouvé, mais il avait envie de faire la conversation. Nous avons même parlé en dialecte» local, a raconté à l'AFP le maire de Modène, Giorgio Pighi. Selon l'édile, une chapelle ardente sera ouverte d'ici vendredi. Les obsèques de la star auront lieu samedi dans la cathédrale de Modène. «J'espère qu'on se souviendra de moi comme d'un chanteur d'opéra, comme un représentant d'une forme d'art qui a trouvé sa plus forte expression dans mon pays», l'Italie, avait déclaré Pavarotti à l'époque où il entamait son tour d'adieu en 2004, interrompu en juillet 2006 pour des raisons de santé.

Pluie d'hommages
La nouvelle de sa disparition connue, les hommages ont afflué du monde entier. Pour le metteur en scène italien Franco Zeffirelli, «il y avait des ténors et il y avait Pavarotti». La célèbre soprano italienne Mirella Freni a confié avoir perdu «un grand ami». Le Royal Opera House de Londres a également rendu hommage au ténor, «l'un de ces rares artistes qui touchaient la vie de gens de tous horizons dans le monde entier». L'opéra de Vienne a de son côté hissé le drapeau noir en signe de deuil. Les responsables politiques n'ont pas été en reste. Le chef du gouvernement italien Romano Prodi a déploré «la disparition d'une très grande voix de la musique et de l'Italie», tandis que le président français Nicolas Sarkozy a dit retenir l'image du «grand ténor populaire», dont Pavarotti fut selon lui la meilleure incarnation depuis Enrico Caruso. Depuis Sydney, le président américain George W. Bush a salué «l'un des chanteurs d'opéra les plus accomplis et les plus acclamés de tous les temps», mais aussi un grand militant des causes humanitaires.

Tournée d'adieux
Une opération du dos, début 2006, puis du pancréas quelques mois plus tard, avaient contraint Pavarotti à abandonner une grande tournée d'adieux de 40 concerts dans le monde entier, qu'il avait entamée en mai 2004. Depuis, il n'était plus apparu en public. Peu de temps après la dernière intervention, Pavarotti avait exprimé dans la presse le souhait de reprendre, début 2007, sa tournée d'adieu, mais n'aura jamais réussi à concrétiser ce voeu. Au début de l'été, au cours d'une cérémonie musicale en l'honneur du ténor sur l'île d'Ischia près de Naples, son épouse avait assuré que son mari se sentait bien et préparait un disque. «On ne peut jamais rien dire avec cette maladie, mais je pense que Luciano s'en sortira, il va bien. Il achève le cinquième cycle de chimiothérapie, il n'a pas perdu un cheveu et surtout il n'a pas maigri», avait-elle déclaré.

Epicurien : Né le 12 octobre 1935 à Modène, Luciano, qui se destinait d'abord à l'enseignement, avait opté définitivement pour le chant en 1961. Il a su populariser son art dans des stades combles en trio avec ses complices Placido Domingo et José Carreras et aura vendu des millions de disques classiques. Amoureux des pur-sang, des pâtes fraîches et des bons vins, ce géant d'1,90m (pour un poids variant entre 85 et 130 kg), surnommé aussi «Big Luciano», était père de quatre filles nées de deux mariages. Sa seconde épouse, Nicoletta Mantovani, était de 30 ans sa cadette. Le ténor maniait l'ironie avec autant d'aisance qu'il modulait sa voix. «Je me sens plus léger dans l'âme, et pas seulement», avait-il déclaré après avoir signé un chèque de plus de 20 millions de francs pour mettre un terme à ses ennuis avec le fisc.

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samedi, septembre 01, 2007

Des vendanges précoces en Italie

La vendange 2007 en Italie s'annonce comme l'une des moins abondantes des cinquante dernières années. L'Association des oenologues italiens (Assoenologi) prévoit une baisse de 13% (à 43,2 millions d'hectolitres) des quantités récoltées par rapport à 2006.

Les vendanges qui ont commencé dans certaines zones au début août seront également parmi les plus précoces jamais enregistrées depuis 70 ans, affirment les oenologues qui font état d'une anticipation de 10 à 20 jours par rapport aux dates moyennes habituelles des récoltes. Selon ces spécialistes cette précocité est à mettre sur le compte d'un hiver clément et exceptionnellement sec, d'un mois d'avril le plus chaud des 50 dernières années et de mois de juillet et d'août également très chauds et secs au sud de la Péninsule.

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