Avis publique Parlons Sports avec Kevin Bissonnette L'Astro-Blog La Météo

vendredi, août 31, 2007

Un canadien sur la lune dans 12 ans

Rentré récemment d'une mission à bord de la navette Endeavour pendant laquelle il a établi un nouveau record canadien de marche dans l'espace, l'astronaute Dave Williams a déclaré, lundi, qu'il espère que l'Homme retournera sur la Lune d'ici 2019, le 50e anniversaire du premier alunissage en 1969. «Mon rêve est que nous puissions aller de l'avant et envisager un retour sur la Lune comme projet potentiel de collaboration internationale, et ce serait tellement emballant que le Canada puisse y participer», a-t-il dit en entrevue depuis Houston, au Texas.

L'agence spatiale américaine, la NASA, utilisera le successeur de la navette, baptisé Orion, pour se rendre sur la Lune. Orion ressemble aux anciens vaisseaux Apollo, mais est nettement plus sophistiqué technologiquement. «Ca me dit que les ingénieurs des années 1960 qui ont développé le vaisseau lunaire ont fait du bon travail et ont trouvé un concept qui fonctionne», a-t-il affirmé. Orion pourra accueillir quatre astronautes lors des missions vers la Lune et six lors des missions vers la Station spatiale internationale. La NASA précise que Orion devrait effectuer son premier vol vers la station en 2014 et vers la Lune en 2020. Lorsqu'il visite les écoles, M. Williams affirme qu'il explique aux enfants qu'un d'entre eux appartiendra peut-être à la prochaine génération d'astronautes canadiens qui marcheront sur la Lune. «J'espère voir des humains sur la surface de la Lune avant le 50e anniversaire d'Apollo. Je pense que c'est un très bel objectif, a-t-il dit. Avec la station spatiale, nous avons démontré la capacité qu'ont les partenaires internationaux à collaborer avec succès à ce qui est probablement la tâche la plus complexe jamais entreprise par les humains.»

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mardi, août 28, 2007

Mario Daudelin quitte le conseil municipal

Très occupé par ses activités professionnelles personnelles, Mario Daudelin a remis sa démission comme conseiller municipal à la Ville d’Acton Vale. Il occupait ce poste depuis presque deux ans. « C’est vraiment avec regret que je quitte la politique municipale, mais je manquais de temps, indique-t-il. Le travail de conseiller demande de plus en plus de temps, quasiment 25 heures par semaine, et je ne pouvais plus me donner à cette tâche à 100 %. Suite à une restructuration de mon commerce, je n’avais plus la tête et le temps pour donner un rendement adéquat. »

Déjà propriétaire de la boutique Pro-cycle Aux Galeries des sports, M. Daudelin s’est porté acquéreur il y a environ un an et demi de la boutique Au coin du jeans et de Trophée Acton. « Si ces magasins avaient fermé, ça aurait fait un trou au centre-ville et je voulais garder de la vie, mentionne-t-il. Au début, j’ai été capable de faire les deux en même temps, mais je prenais du retard et j’ai dû faire un choix. » Il assure toutefois que cette décision n’a rien à voir avec les relations qu’il entretient avec ses collègues du conseil et de la Ville. « Je ne quitte pas à cause d’un différend, précise-t-il. J’ai bien aimé travailler avec tout le monde, que ce soit la mairesse, le directeur général ou les cadres supérieurs. L’entente était parfaite et il y avait beaucoup de collaboration. C’est vraiment avec regret que je quitte. » La mairesse Juliette Dupuis n’avait d’ailleurs que des bons mots pour M. Daudelin. « J’ai beaucoup apprécié ta façon de discuter et d’apporter les choses, lui a-t-elle mentionné lorsqu’il a annoncé sa décision à la séance du conseil du 20 août. Je te le dis, je vais te regretter. » La décision de M. Daudelin est effective à compter du 1er septembre.

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samedi, août 25, 2007

Les Mennonites contraints de fermer leur école à Roxton Falls

Établis depuis une quinzaine d'années à Roxton Falls, plusieurs membres de la communauté mennonite pourraient quitter la région dans les prochaines semaines. C'est que le ministère de l'Éducation leur interdit d'opérer leur petite école religieuse, puisqu'elle ne détient pas les permis nécessaires. Pour poursuivre ses enseignements, l'école de la communauté devrait être reconnue comme un établissement privé, ce qui implique que le professeur doit posséder une autorisation d'enseigner délivrée par le Ministère et qu'il doit enseigner le programme officiel. Une règle qui ne convient pas aux Mennonites.

« Il y a de nombreuses choses dans le programme du Ministère qui ne nous conviennent pas, indique Patrick Andries, qui est marié à une mennonite. C'est toute la vision du monde qui est enseignée qui pourrait poser problème, notamment la théorie darwinienne de l'évolution et tout ce qui touche la sexualité. Partout ailleurs au Canada, nous avons la liberté de former les enfants et nos citoyens deviennent productifs. Je ne comprends pas pourquoi nous ne pouvons pas faire la même chose au Québec. »Les cinq familles de la communauté ayant des enfants d'âge scolaire cherchent donc à se relocaliser ailleurs, principalement en Ontario, où ils auront la liberté d'envoyer leurs jeunes dans une école mennonite. « Les parents ont décidé de quitter pour éviter de perdre leurs enfants, car il y a eu des menaces voilées de faire appel à la DPJ, précise M. Andries. Pourtant, les membres travaillent, paient des impôts et n'ont pas de dossier criminel. Ces règles strictes me révulsent. » Outre l'école privée, la seule autre option possible à part l'école publique, c'est l'enseignement à la maison, qui doit être effectuée par chacune des familles.

« Moi, je fais l'école à la maison, avec la supervision de la Commission scolaire, mais ce n'est pas une option qui intéresse tout le monde, car c'est une charge de travail importante, indique M. Andries. C'est ridicule parce que les parents ne sont pas mieux formés que l'enseignant de l'école. Il y a beaucoup plus de liberté à la maison et je ne comprends pas que les familles ne puissent bénéficier de la même liberté à l'école. » Du côté de la Commission scolaire, on indique avoir rencontré quelques membres de la communauté. « Ils sont entrés en contact avec nous et j'ai eu une rencontre très sympathique avec eux le 6 juillet, indique Daniel Camirand, secrétaire général de la CSSH. Ils ont pris très au sérieux les communications du Ministère leur indiquant que leur école était illégale, et ils ont montré une réelle volonté de régulariser leur situation. Ils ont été compréhensifs et ouverts. Mais pour une demande de reconnaissance pour une école privée, ils doivent faire affaire directement avec le Ministère. »

Appui de la municipalité
La communauté mennonite a reçu un appui important du maire de la municipalité, Jean-Marie Laplante, qui affirme être prêt à se battre pour eux. « Nous sommes excessivement déçu de savoir qu'ils pourraient partir, indique-t-il. C'est une communauté qui s'est vraiment bien intégrée et qui a été très coopérative avec nous. Ils ont des fermes, ils travaillent. J'ai de la difficulté à accepter la situation. Nous allons faire des pieds et des mains pour les aider, car c'est vraiment du bon monde que nous voulons garder. Ce n'est déjà pas facile d'attirer des gens dans les régions, on ne veut pas les voir partir. C'est un dossier très important. » Le maire affirme avoir fait parvenir une lettre au ministre de l'Éducation, ainsi que des copies au député et au premier ministre Jean Charest. Il espère ainsi obtenir un délai pour permettre à la communauté de s'organiser et analyser les possibilités. « Je garde espoir qu'avec tout le brouhaha médiatique, le ministre va trouver la voie de la conciliation, qu'il va être raisonnable et trouver une solution pour contrer l'application stricte et dogmatique des règlements. Les Mennonites vont hésiter à aller en justice, mais il y a des amis qui pourraient le faire. C'est une question qui a trait à la liberté de religion et d'enseignement », conclut Patrick Andries.

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Ville d'Acton Vale:Avis Public

Les automobilistes d'Acton rouleront au ralenti
Les conducteurs qui ont le pied pesant devront être sur leur garde à compter du 14 septembre. La limite de vitesse permise sur près d'une quarantaine de rues à Acton Vale sera réduite à 30 km/h. La Ville, qui visait d'abord les zones scolaires, a décidé d'agrandir les secteurs concernés, selon les recommandations du ministère des Transports.

« Le travail de réflexion s'est fait en collaboration avec le Ministère, indique la mairesse Juliette Dupuis. Nous avons communiqué avec eux dans un premier temps pour établir les zones scolaires et celles situées près des parcs. Ils ont regardé la situation et ont suggéré d'inclure d'autres rues, qui sont très étroites. C'est évident que c'est plus étendu que ce à quoi on s'attendait au départ, mais le conseil était d'accord pour suivre les recommandations du Ministère. Et on ne pouvait pas mettre une partie de rue à 30 km/h et une partie à 50 km/h. »

Mme Dupuis s'attend toutefois à ce que cette décision fasse quelques mécontents. « Bien sûr, on s'attend à des questionnements et des protestations des citoyens, mais il faut penser que cette décision a été prise pour assurer la sécurité des enfants. C'est dans cet esprit que nous avons suivi les recommandations du Ministère. Pour les rues qui ne sont pas près des écoles ou des parcs, on parle de secteurs où l'on retrouve beaucoup de jeunes familles. Le sécurité de tous, c'est ce qui a dicté notre décision. » En plus des rues entourant la polyvalente Robert-Ouimet, les écoles Roger-LaBrèque, Sacré-Coeur et Saint-André ainsi que les parcs Donald-Martin et Saint-André, un grande partie du centre-ville est touchée. Les rues Saint-André, du Marché, Lemay, Dubois et Beaugrand, sont entre autres concernées.

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Andrée Boucher est décédée

La mairesse de Québec, Andrée Boucher, est décédée subitement vendredi à l'âge de 70 ans. La mairesse a subi un malaise à sa résidence. Constatant le fait, son conjoint a composé le 911 à 12h11 et les ambulanciers arrivés sur place l'ont transportée à l'hôpital Laval, où on a constaté son décès. Le comité exécutif de Québec, en accord avec la famille, a pris la décision d'organiser des funérailles civiques à la mémoire de Mme Boucher. Les détails de cette cérémonie seront annoncés au cours des prochains jours. À compter du lundi 27 août, à 12 h, la Ville de Québec mettra à la disposition de la population, des livres de condoléances à l'hôtel de ville ainsi que dans les huit bureaux d'arrondissement de la Ville. Mme Boucher est née le 31 janvier 1937. Avant de se lancer en politique, Mme Boucher, née Andrée Plamondon, a oeuvré dans le monde de l'enseignement après avoir obtenu un baccalauréat en pédagogie et un brevet d'enseignement de l'Université Laval.

Enseignante à la Commission scolaire de Sainte-Foy, elle s'est fait élire comme conseillère municipale du quartier de Saint-Mathieu en novembre 1984. Un an plus tard, elle était élue pour une première fois à la mairie de Sainte-Foy. Après son élection, elle se trouve plongée dans la tourmente alors que le service de police de cette municipalité est en pleine crise. Pendant les 15 années au cours desquelles elle oeuvre à la mairie, elle aura mené plusieurs combats dans la controverse. Elle a notamment fait construire au coût de 41 millions $ un nouvel hôtel de ville à Sainte-Foy, après qu'un premier référendum tenu auprès des citoyens ait rejeté le projet. Durant son règne à la mairie de Sainte-Foy, elle a aussi siégé comme première vice-présidente de l'Union des municipalités du Québec de 1995 à 1999. Elle a aussi mené d'autre grandes batailles, notamment en s'opposant à la construction d'un nouveau Colisée, à la tenue de l'événement international Rendez-Vous 1987 et à la candidature de Québec pour les Jeux olympiques d'hiver de 2002.

Son plus grand combat fut celui mené contre les fusions municipales au début des années 2000, un combat qu'elle a finalement perdu. L'adoption de la loi par le gouvernement du Québec forçait la fusion à Québec de toutes les villes de banlieue de la région: Charlesbourg, Beauport, Loretteville, Sillery, Vanier, mais aussi Sainte-Foy, que dirigeait Mme Boucher. Elle a posé sa candidature à la mairie de la nouvelle ville de Québec en 2001 comme candidate du parti Action civique de Québec. Elle a toutefois subi la défaite contre le maire sortant Jean-Paul L'Allier. Elle a par la suite travaillé dans les médias entre 2002 et 2004 en se retrouvant animatrice d'une station radiophonique de Québec. Candidate indépendante, elle a finalement été élue à la mairie de Québec en novembre 2005, après avoir mené une campagne sans programme et affiche électorale au cours de laquelle elle se vantait de ne pas avoir dépensé plus de 5000 $. Elle travaillait depuis deux ans à la préparation des célébrations qui marqueront le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec en 2008. Son décès subit a amené une foule de commentaires provenant de tous les milieux, notamment de la part des maires de presque toutes les grandes villes du Québec, qui ont rendu hommage à son sens du travail et à sa persévérance.

Tous ont vanté aussi sa simplicité et sa franchise. Elle préférait une administration publique proche des citoyens, assurant les services de base, et était peu encline à s'enthousiasmer pour les projets grandioses. Le maire de Montréal Gérald Tremblay a mis en relief son rôle majeur dans l'évolution du modèle de gouvernance. Le premier ministre Jean Charest a rendu un vibrant hommage à la mairesse de Québec, depuis Kuujjuaq où il participait à un sommet avec des autochtones. "C'était une femme exceptionnelle, a dit M. Charest. D'ailleurs sa dernière élection témoigne de l'estime que la population de Québec avait pour Mme Boucher. C'est donc une grande perte." Le chef de l'opposition adéquiste à l'Assemblée nationale, Mario Dumont, a dit qu'il fallait retenir l'authenticité de Mme Boucher. "C'était une personne vraie, qui ne faisait pas les choses en fonction de ce que les autres pensent, mais en fonction de la façon dont elle voyait les choses", a mentionné M. Dumont.

La chef du Parti québécois Pauline Marois a noté qu'il s'agissait d'une "femme de tête et de coeur", dont elle appréciait "le franc parler". Le premier ministre fédéral, Stephen Harper, a dit de Mme Boucher qu'elle "était dotée d'un flair politique sans pareil et d'une grande intégrité. Elle n'hésitait jamais à mettre les intérêts des citoyens avant toute chose." L'ancien ministre responsable de la région de Québec au gouvernement québécois, Michel Després, a signalé ses mérites notamment dans la réalisation de dossiers locaux comme celui de l'aéroport de Québec, les Fêtes du 400e et le Championnat mondial de hockey de 2008. "Elle n'avait aucune langue de bois", a affirmé pour sa part l'ex-ministre et ex-mairesse de Sillery Margaret Delisle, qui a bien connu Mme Boucher puisque les deux femmes dirigeaient en même temps des villes voisines. Une des leçons retenues par tous est sa façon particulière de faire de la politique, à peu près sans caisse électorale et en se basant uniquement sur ses contacts avec la population. Elle laisse dans le deuil son conjoint, le dentiste Marc Boucher, et trois enfants.

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mercredi, août 22, 2007

L'UE exhorte le Texas à ne pas procéder à sa 400e exécution

L'Union européenne a exhorté hier le gouverneur du Texas à interrompre les exécutions, avant que cet État ne doive procéder à sa 400e depuis que la peine de mort a été de nouveau autorisée aux États-Unis en 1976.

Cette exécution doit avoir lieu aujourd'hui. Johnny Ray Conner a été condamné à mort pour le meurtre en 1998 d'un épicier. «L'Union européenne exhorte vivement le gouverneur Rick Perry à user de son pouvoir pour interrompre les exécutions à venir et à envisager l'introduction d'un moratoire dans l'Etat du Texas», a déclaré l'UE.

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lundi, août 20, 2007

Dave Hilton arrêté

Selon le Devoir - Le boxeur Dave Hilton a été appréhendé en fin de journée, à Montréal, après avoir passé quelques jours en liberté illégale. Hilton ne s'est pas présenté à sa maison de transition, vendredi, brisant ainsi une des conditions imposées par le tribunal à sa liberté. L'homme de 43 ans a été arrêté vers 16h30 dans une résidence de l'arrondissement LaSalle, après que les policiers eurent reçu une information voulant qu'il s'y soit trouvé. Hilton n'a pas résisté à son arrestation.

Un porte-parole du Service correctionnel du Canada, Jean-Yves Roy, avait indiqué que Hilton serait incarcéré à nouveau dès que la police lui mettrait la main au collet. M. Roy avait ajouté que son dossier serait réévalué et que sa peine serait à tout le moins prolongée du nombre de jours qu'il aura passés en liberté illégale.

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Les Finlandais mâchaient déjà d'la gomme à l'Age de pierre

Les Finlandais, inventeurs dans les années 1980 du chewing-gum au xylitol, sont apparemment des mâcheurs de longue date. Le mois dernier, des étudiants ont découvert dans l'ouest de la Finlande un morceau de goudron d'écorce de bouleau datant de l'Age de pierre, dont on pense qu'il a pu être utilisé comme une sorte d'ancêtre du chewing-gum, mais aussi pour réparer des flèches ou encore colmater des assiettes d'argile fissurées.

"Le morceau était très probablement utilisé comme un chewing-gum antique", a déclaré l'archéologue Sami Viljamaa, qui a supervisé les recherches près d'Oulo, à quelque 620 kilomètres au nord de Helsinki. "Mais son utilisation principale était de réparer des objets." Le petit bout de goudron a été découvert entre autres objets tels que des plats ou des bijoux du Néolithique dans le Centre de l'Age de pierre de Kierikki. "Il est âgé de 5 500 à 6 000 ans", a précisé Viljamaa.

L'habitude, ancienne donc, des Finlandais de mâcher du chewing-gum, a connu un nouvel âge d'or dans les années 1980, lorsque des scientifiques finlandais ont découvert que le xylitol, un édulcorant naturel contenu dans plusieurs plantes et notamment dans l'écorce de bouleau, avait un effet positif sur la santé des dents. Les ventes de chewing-gum ont alors doublé, alors que même les écoles en distribuaient aux élèves après les repas. Le morceau de chewing-gum néolithique a été découvert par l'étudiante britannique Sarah Pickin, qui était assistée de quatre autres étudiants dans ses fouilles, a précisé Viljamaa.

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mardi, août 14, 2007

La doyenne de l'humanité s'éteint à 114 ans

La doyenne de l'humanité, la Japonaise Yone Minagawa, est décédée hier soir à l'âge de 114 ans, a rapporté l'agence de presse Kyodo. Mme Minagawa, qui était née le 4 janvier 1893, sous l'ère Meiji, est «morte de vieillesse», a précisé Kyodo. Veuve depuis longtemps, elle vivait à la montagne, dans une maison de retraite de Fukuchi, petite ville de la préfecture de Fukuoka, au sud du Japon. Elle avait élevé ses cinq enfants en vendant des fleurs et des légumes. Si elle avait besoin d'un fauteuil roulant pour se déplacer, Mme Minagawa était en bonne santé, parlant distinctement, faisant trois repas par jour et dormant beaucoup, selon le personnel de la maison de retraite.

Yoneko Minagawa était devenue la plus vieille dame du globe le 30 janvier dernier après le décès d'Emma Faust Tillman, une Américaine de 114 ans descendante d'esclaves. La nouvelle doyenne est une autre Américaine, Edna Parker, âgée également de 114 ans (elle est née le 20 avril 1893) et qui vit dans l'Indiana, selon le comité international sur les «supercentenaires», basé aux États-Unis. Les centenaires sont toujours plus nombreux au Japon, détenteur de la palme de la longévité mondiale, avec près de 30 000 d'entre eux. C'est dans le sud du Japon, à Okinawa, notamment, que l'on trouve le plus grand nombre de centenaires.

La gent féminine constitue l'écrasante majorité des centenaires (85,4 %, soit six fois plus que les hommes), ajoute le ministère dans son étude annuelle publiée vendredi. Réputé pour sa cuisine diététique et la qualité de sa prise en charge médicale, le Japon connaît une augmentation régulière de sa population centenaire. Il n'en comptait que 153 en 1963. Mais cette situation démographique pose de sérieux problèmes dans un archipel qui détient également un des taux de natalité les plus faibles au monde et dont le système de retraites public est actuellement mis à mal. Le record de longévité humaine reste détenu par la Française Jeanne Calment, décédée en 1997 à 122 ans.

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samedi, août 11, 2007

Pour oublier Tchernobyl

Même si la catastrophe nucléaire de Tchernobyl s'est produite il y a 21 ans, soit le 26 avril 1986, à l'autre bout du monde, elle a eu et elle continue d'avoir des retombées positives, et non radioactives, jusqu'au Québec. Chaque année depuis au moins 15 ans maintenant, plusieurs familles québécoises hébergent l'espace de quelques mois de jeunes enfants venus d'Ukraine ou de la Biélorussie pour se refaire une santé loin des retombées radioactives nocives qui affectent leur santé. Si le mouvement de sympathie a semblé s'essouffler un peu ces dernières années, il a retrouvé cet été un second souffle. De 14 familles en 2006, elles sont maintenant 34 à goûter à cette aventure. Une progression qui s'expliquerait en bonne partie par l'attention que les médias accordent bon an mal an au réseau d'entraide. « Plus les gens entendent parler des enfants de Tchernobyl et de ce parrainage, plus les familles d'ici veulent tenter l'expérience », constate la Valoise Lucie Pépin, chef de groupe pour la région Montérégie, Estrie et Centre du Québec, où on retrouve 12 des 34 familles.

Lucie Pépin et son conjoint accueillent pour une cinquième année déjà un enfant qui continue bien malgré lui de subir les contrecoups d'une catastrophe qu'il n'a même pas vécu. Cet été, leur « petite princesse Margarita Korzan, sept ans, est arrivée le 26 juin pour un séjour de deux mois, son retour au Bélarus étant prévu pour le 20 août. Pour encore quelques jours, Margarita mangera des aliments cultivés dans de la terre non contaminée et elle renforcera son système immunitaire tout en s'adonnant à des activités amusantes, comme la baignade ou des sorties récréatives avec sa famille d'accueil ou tous les autres jeunes visiteurs de la région. Jeudi, elle a découvert le Zoo de Granby. Bientôt, ce sera les Internationaux de tennis à Montréal où elle aura l'occasion d'aller encourager un de ses compatriotes. Ce bon temps au Québec lui fera un bien énorme comme le confirmeront les tests que lui feront subir les médecins à son retour chez elle. Chaque enfant est examiné au départ et à l'arrivée et il n'est pas rare de voir le taux de radioactivité dans leur organisme chuter de moitié en l'espace de deux mois, mentionne Mme Pépin.

Ce contact privilégié avec cette fillette fera aussi un bien énorme à cette jeune retraitée de l'enseignement. « J'ai toujours aimé les enfants et les impacts passés, présents et futurs de cette catastrophe ont touché une corde sensible chez moi. J'avais le goût d'aider concrètement et cette expérience culturelle nous apporte beaucoup. » Mme Pépin s'est d'ailleurs mise à l'apprentissage du Russe et elle a visité le Bélarus l'an dernier, près de sa frontière commune avec l'Ukraine et la fameuse centrale.Son voyage n'a fait que confirmer son désir de faire davantage pour ces enfants. Le seul frein est d'ordre financier. Les frais de voyage sont à la charge des familles d'accueil. Il en coûte environ 1 700 $ pour accueillir un enfant. Et on ne parle pas des frais d'hébergement et de séjour qui s'ajoutent une fois au Québec. C'est pour cela que les familles font appel à des commanditaires ou qu'elles multiplient les activités de financement le reste de l'année. Dans le cas de la famille Pépin, la levée de fonds annuelle prend la forme d'une vente de livres usagés tenue dans le mail des Galeries de Saint-Hyacinthe durant le long week-end de Pâques. « Grâce à vous, les gens qui viendront nous encourager l'an prochain pourront mettre un visage, celui de notre princesse Margarita, sur leur don. » Ceux et celles qui veulent en savoir plus sur le parrainage des enfants de Tchernobyl peuvent consulter le site enfantstchernobyl.org ou encore contacter Lucie Pépin au 450-549-4575.

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vendredi, août 10, 2007

Pavarotti à l'hôpital

Le ténor italien Luciano Pavarotti a été hospitalisé en raison d'une fièvre et se trouve dans un état stationnaire dans la polyclinique de Modène, dans le nord de l'Italie. Pavarotti, qui avait subi une opération pour un cancer du pancréas en 2006, a été transporté à la polyclinique mercredi et placé en observation. Il passait des vacances dans sa maison familiale de Pesaro, une station balnéaire sur l'Adriatique située à quelque 200 kilomètres au sud-est de Modène, quand son médecin a décidé de l'hospitaliser pour des examens. Le quotidien local Il Resto del Carlino avait affirmé que Pavarotti souffrait d'une pneumonie. Le chanteur s'apprêtait à quitter New York pour des concerts en Grande-Bretagne, en juillet 2006, lorsqu'on avait diagnostiqué chez lui une tumeur pancréatique maligne. Il avait été opéré et avait annulé l'ensemble de ces concerts l'an dernier.

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jeudi, août 09, 2007

Le chef du Parti vert discute réforme électorale avec l’ADQ

Trois-Rivières, le 9 août 2007 – Le chef du Parti vert du Québec, monsieur Scott McKay, s’est entretenu aujourd’hui avec le leader parlementaire de l’ADQ et porte-parole de l'opposition officielle en matière de réforme électorale, monsieur Sébastien Proulx. La rencontre a permis de faire le point sur la vision des deux partis quant à l’avenir de la démocratie québécoise.

Le chef des Verts a profité de l’occasion pour réitérer la position de son parti relativement à la réforme des institutions démocratiques du Québec. « Ma rencontre avec Sébastien Proulx s’est avérée intéressante. Ce dernier m’a indiqué que sa formation politique place la réforme du mode de scrutin parmi ses priorités. Je suis confiant que l’ADQ continuera ses démarches visant la juste représentation des Québécoises et des Québécois à l’Assemblée nationale », s’est exprimé Scott McKay. « Le Parti vert du Québec souhaite ardemment que tous les partis politiques endossent ses préoccupations démocratiques », ajoute-t-il.

Rappelons que le Parti vert du Québec milite en faveur d’une réforme du mode de scrutin dans les meilleurs délais, afin de servir l’intérêt des électrices et des électeurs du Québec.

Le PVQ suggère trois changements impératifs, soit :
- L’abandon du mode de scrutin actuel pour un mode de scrutin qui assurera une juste représentation des idées politiques des Québécoises et des Québécois, et ce, avant la tenue des prochaines élections (dans la mesure du possible);
- Le tenue des élections provinciales à date fixe;
- La mise en place de mesures favorisant un meilleur accès des femmes à la sphère politique.

« Ces changements que nous proposons, sans oublier le maintien de la représentation des régions dans la carte électorale, constituent la base même de la démocratie, c’est-à-dire de faire en sorte que le vote de chaque citoyen compte. Dans cette optique, nous sommes ravis de constater que certains partis politiques, comme l’ADQ, sont prêts à se rallier afin de donner au peuple québécois l’accès à un instrument démocratique juste et efficace. » Soulignons qu’un avant-projet de loi portant sur la réforme du mode de scrutin a été déposé en 2004 à l’Assemblée nationale. Le dossier se trouve encore entre les mains du Directeur général des élections du Québec qui devait se prononcer sur les nombreux changements proposés à l’avant projet de loi en juin dernier. L’échéance a été reportée à décembre 2007.

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mercredi, août 08, 2007

La police retrouve trois Picasso

Trois oeuvres de Pablo Picasso, deux tableaux majeurs et un dessin, volées en février à Paris au domicile d'une petite-fille du peintre espagnol, ont été retrouvées hier dans la capitale par la police, qui a interpellé trois hommes, selon des sources policières.Les oeuvres, d'une valeur de plus de 50 millions d'euros, «sont apparemment en bon état», s'est félicité l'avocat de la petite-fille du peintre, Olivier Baratelli. Le vol des deux tableaux et d'un dessin avait eu lieu dans le vaste hôtel particulier parisien de Diana Widmaier-Picasso, la petite-fille du peintre, dans la nuit du 26 au 27 février. Le ou les voleurs étaient repartis avec deux huiles sur toile, Maya à la poupée et au cheval de bois, datée du 22 janvier 1938, et Portrait de Jacqueline, seconde épouse de Picasso, du 11 février 1961, ainsi qu'un dessin, Marie-Thérèse à 21 ans.

Ce sont les policiers de la Brigade de répression du banditisme et de l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC), chargés de l'enquête, qui ont retrouvé les oeuvres hier après-midi. Ils ont interpellé hier le suspect principal et deux complices, tous trois en possession des oeuvres d'art, dans le quartier chic du XVIe arrondissement de Paris, selon des sources policières. Les trois hommes ont été placés en garde à vue. Les oeuvres volées étaient réputées invendables sur le marché de l'art en raison de leur notoriété. Ce vol avait eu un grand retentissement en France et à l'étranger, et les photos de ces tableaux avaient fait le tour du monde. À sa mort, en 1973, Picasso avait laissé un fabuleux héritage de 10 000 peintures, dessins, gravures, sculptures, céramiques et tapisseries, évalué à 1,25 milliard de francs (190 millions d'euros). Pablo Picasso est devenu le peintre le plus cher au monde, si on s'en tient aux prix rendus publics. Les enchères chez Sotheby's ont atteint les records de 104,1 millions de dollars en 2004 pour Garçon à la pipe et 95,2 millions de dollars en mai 2006 pour Dora Maar au chat.

Très prisé des collectionneurs, Picasso l'est aussi des voleurs. Le vol commis à Paris en février rappelle celui effectué au détriment d'une autre petite-fille de Picasso, Marina, qui s'était fait dérober sept toiles de son grand-père, en novembre 1989, dans sa villa de Cannes. Les tableaux, emportés par deux gardiens, avaient été retrouvés quelques jours plus tard. En 1976, lors d'un des vols les plus importants jamais survenus en France, pas moins de 118 oeuvres du maître espagnol avaient été dérobées dans un musée à Avignon avant d'être retrouvées. Un autre vol spectaculaire de tableaux vient tout juste de se produire en France. Dimanche, des hommes masqués et armés ont braqué le personnel du Musée des beaux-arts de Nice pour s'emparer de quatre tableaux d'une «valeur inestimable», deux Bruegel ainsi qu'un Sisley et un Monet, déjà volés il y a moins de dix ans.Ces tableaux n'ont pas été retrouvés.

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jeudi, août 02, 2007

Les Raéliens et la Fondation Medicadev ne sont pas sur la même longueur d’onde

Annoncée pourtant comme une simple formalité en mars dernier, la vente des Jardins du prophète, le vaste domaine du controversé Claude Vorilhon alias Raël et de ses disciples à Maricourt, près de Valcourt, est loin d’être faite. Acheteur et vendeur n’ont toujours pas officialisé la fameuse transaction devant notaire. Et ce n’est pas qu’une question de temps. De part et d’autre, on s’accuse de faire traîner les choses. La mystérieuse Fondation Médicadev prétend que les Raéliens n’ont pas respecté leurs engagements en ne corrigeant pas les nombreux vices du bâtiment. Du côté du mouvement Raélien, on soutient au contraire avoir respecté toutes les clauses contenues dans l’offre d’achat, mais on se questionne sur la capacité de l’acheteur à réunir les 2,95 M$ nécessaires à l’achat. Le porte-parole du mouvement, Jocelyn Chabot, continue cependant de parler de la Fondation Médicadev comme « d’un acheteur potentiel », mais il se dit maintenant prêt à écouter d’autres propositions puisque le domaine est toujours sur le marché.

Cette transaction devait pourtant être la toute première étape vers l’aménagement de la Cité de la Paix, selon des documents obtenus par La Pensée. Médicadev se proposait d’investir 100 M$ dans l’aménagement d’un centre international de régénération globale afin d’exploiter les quelque 100 000 millions de litres d’eau trimère qui reposent dans une coupole de Cristal de quartz sous la future Cité de la paix. « Les états de conscience modifiés constatés par les membres (raéliens) ne sont nullement dus aux extra-terrestres, mais plutôt à la géobiologie du sol, à cause du cristal de quartz du sol et de son eau trimère », prétend sans rire la Fondation Médicadev. « Un centre spirituel de type chemin de Compostel, pèlerinage à La Mecque, bain dans le Gange, sera la première réalisation à l’intérieur de la Cité de la paix. Ce sera le chemin de Lorette, un sentier de recueillement qui conduira à un Kiva, un mot qui désigne une pièce ronde et enterrée chez les Indiens hopis. » Ce kiva devait être une grotte de cristal de quartz dédié à Marie-Reine-des-Cœurs, symbole de la féminité-maternité de Dieu, selon la Fondation. « Des prêtresses d’Énoch s’occuperont des pèlerins en utilisant l’eau trimère. » Médicadev voulait aussi aménager sur le domaine de Maricourt un Spa santé et un centre anti-âge puis y cultiver des plantes médicinales sur une superficie de 150 acres et y fabriquer des éoliennes horizontales.

L’un des agents immobiliers au cœur de la transaction avortée, Yves Désautels, de La Capitale Performance à Granby, ne sait plus quoi penser. C’est lui qui a présenté l’acheteur au vendeur, après avoir été approché par Médicadev. « On se pose des questions, a-t-il confié à La Pensée. Oui il y a des moisissures dans le bâtiment, mais ça n’a jamais été caché. L’acheteur se présente d’ailleurs comme un spécialiste de la moisissure et de la décontamination, je ne comprends pas. » M. Désautels confirme que la Fondation Médicadev n’a pas versé un sou lors de la signature de l’offre d’achat. « Est-ce que c’est sérieux cette fondation et a-t-elle les moyens d’investir 100 M$? Disons que je n’ai pas fait de recherche. Rien ne m’incite à penser qu’elle est riche comme Crésus, ni qu’elle est pauvre comme Job. » Du côté de la municipalité de Maricourt, le maire Réjean Paquette mentionne qu’il a toujours pris cette histoire avec un grain de sel. Une chose est sûre, dit-il, pour une fondation qui envisage d’investir 103 M$ dans un projet, elle est étonnamment discrète. Personnellement, il n’a jamais rencontré un de ses représentants. Tout au plus, il se souvient d’un appel logé à un employé municipal pour s’enquérir de la règlementation. « À ma connaissance, nous n’avons reçu aucune demande et nous ne ferons rien tant qu’une vente ne sera pas officielle. On s’accommode bien des Raéliens puisqu’ils paient leurs taxes municipales [environ 8 960 $] rubis sur l’ongle et font leur petite affaire. » Évalué à 1,4 M$, le lieu de culte de Raël, érigé à la gloire des Élohims, est le deuxième plus important propriétaire foncier de la municipalité, derrière BRP avec sa piste d’essai.

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